Pour qu'un cheval soit léger, il doit être réceptif aux aides les plus légères. Quel objectif peut-on ici se fixer? Jusqu'à quel niveau de légèreté est-il possible d'arriver?
Certains pensent que comme le cheval est un animal imposant, il est nécessaire d'exercer une certaine force dans l'usage des aides pour qu'elles soient bien perçues par le cheval et qu'il puisse y répondre. En réalité, la sensibilité du cheval est naturellement très élevée : il peut sentir une mouche de quelques milligrammes se poser sur lui et bouger avec précision le muscle peaucier qui la chassera. Le cheval peut donc répondre à des aides infimes.
Le cheval peut répondre au seul poids des rênes drapées sur un doigt.
Le cheval peut répondre à un infime changement d'assiette où juste quelques grammes se reportent d'un côté à l'autre.
Le cheval peut détecter le moindre changement dans nos jambes, que ce soit un changement de pression ou un changement de position de quelques centimètres.
Ceci est possible mais demande une parfaite compréhension et une totale acceptation.
Le seul poids de la longe suffit à obtenir une flexion |
Il est important de réaliser à quel point un cheval peut être léger, car cela nous permet de savoir quel résultat il est possible de rechercher.
Dans l'éducation d'un cheval il est nécessaire parfois d'exagérer nos aides pour être compris. La pression est donc nécessaire ponctuellement, et il est même parfois nécessaire d'être ferme. Cependant, il faut dès le départ être animé d'un souci constant de rechercher progressivement l'allégement des aides à chaque demande. Toujours essayer d'en faire moins pour aller vers plus de légèreté au fur et à mesure que la compréhension s'installe.
Cette recherche de la légèreté peut atteindre un tel point qu'on a plus l'impression d'exercer une quelconque pression ; c'est alors comme si le cheval répondait à nos pensées.
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