samedi 16 décembre 2017

Le meilleur endroit

Quand on monte son cheval en extérieur, et que l'on se retrouve dans une situation difficile, potentiellement dangereuse, il est important que le cheval soit avec nous et non contre nous.

C'est une des raisons pour lesquelles il est important de faire en sorte que le cheval pense que le meilleur endroit pour lui, c'est d'être avec nous.

Pour ceci, il doit penser qu'être avec nous, c'est l'assurance du confort et surtout de la sécurité.

Même si les choses vont mal, que le cheval a peur, si nous sommes le meilleur endroit pour lui, il restera avec nous et pendra sur lui pour affronter les difficultés à nos côtés. Si nous savons alors dans une situation difficile conserver notre assurance et notre calme, il saura en faire autant. On pourra alors prendre les choses en main, et il sera à notre écoute et nous suivra.



Si au contraire nous n'avons pas sa confiance, si nous ne représentons pas la sécurité, alors en cas de difficulté, il sera susceptible de penser que pour assurer sa survie, il doit uniquement compter sur lui-même et nous sur nous. C'est alors qu'il aura une réaction qui pourra transformer une situation de danger en un accident.

C'est une des raisons importantes qui font que je ne crois pas à l'utilisation des punitions, de la peur ou de la force avec les chevaux. Parfois, cela peut sembler efficace dans l'instant, mais ce qui est sûr c'est que, ainsi, on n'amène pas le cheval à penser que le meilleur endroit pour lui, c'est d'être avec nous.

On peut vouloir que le cheval réponde à nos demandes, mais il est plus important de faire en sorte que le cheval soit avec nous quoi qu'il arrive. Ceci n'est possible que s'il est notre ami et que nous sommes son ami.

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jeudi 7 décembre 2017

Se présenter

Quand on veut aborder un cheval, par exemple pour lui mettre un licol dans la pâture, on doit entrer en contact avec lui avec notre main.

Pour ceci, nous allons devoir étendre notre bras et approcher la main pour le toucher. Comment effectuer ces gestes sans éveiller l'instinct de survie du cheval? Comme faire pour se présenter à lui sans provoquer sa fuite? Ceci peut avoir son importance pour cheval méfiant, comme par exemple un poulain encore peu manipulé.

Notre manière naturelle de procéder est de s'approcher du cheval puis d'étendre le bras quand il est à notre portée. C'est ce mouvement très proche du cheval qui peut éveiller sa méfiance. Si vous étendez le bras en étant encore à quelques mètres, et que vous vous approchez le bras déjà en extension, alors ce sera moins inquiétant pour lui.


Nous aurons aussi tendance à approcher notre main avec la paume en direction du cheval, comme pour l'attraper. C'est un geste de prédateur. Si on présente au contraire le dessus de notre main, les  muscles relâchés, et que l'on touche le cheval avec les jointures de nos phalanges, c'est moins offensif. On peut commencer à le caresser avec le dessus de la main, et quand le cheval est plus détendu, c'est à ce moment que sans quitter le contact, on peut retourner notre main pour le caresser et le frotter avec notre paume et les bouts de nos doigts.

Selon le cheval, selon sa sensibilité et sa relation présente avec les êtres humains, il peut être nécessaire d'adapter notre présentation.

Il suffit souvent de petits détails, mais les petits détails font parfois de grandes différences.

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