Les punitions, la peur ou les cris n'ont pas leur place dans l'éducation d'un cheval, car plus nous allons susciter en lui des réactions émotionnelles négatives, moins il sera en mesure de réfléchir.
Si nous lui demandons plus qu'il peut donner, ou si nous lui demandons de répéter sans cesse le même exercice sans répit, nous le plaçons dans une situation où il se sentira en échec, car il ne sera pas à même de faire quelque chose qui lui permet de réussir.
Une atmosphère positive, c'est arriver à intéresser le cheval par des activités variées et stimulantes, qui sont à la fois parfois de petits défis, mais qui sont aussi à sa portée.
Il ne sert à rien de demander trop, trop vite. La progression doit être graduelle. A contrario, laisser toujours le cheval dans sa zone de confort, et il ne progressera pas et finira même par s'ennuyer ; il en fera même de moins en moins.
Parfois, il faut lui demander ce qu'il sait bien faire, et ça va le rassurer. Parfois, il faut le stimuler en lui en demandant "un peu plus". On le sort de sa zone de confort, et c'est une forme de pression pour lui, mais si la réussite est à sa portée, il va réussir, et il va en retirer une satisfaction. Apprendre peut et doit être une récompense en soi.
Quand on demande quelque chose de nouveau à un cheval, ou quelque chose qu'il ne maîtrise pas encore, on lui pose un problème dont il ne connaît pas encore la réponse. Il va chercher quoi faire, et dans ce processus d'apprentissage, il va se tromper.
Les erreurs sont naturelles. Il suffit d'indiquer au cheval que ce qu'il fait n'est pas ce qui est attendu et lui laisser continuer sa recherche.
Il est inutile de mettre l'accent sur les erreurs ou sur les mauvais comportements. Découragez-les, parfois au besoin avec fermeté, mais sans en faire toute une histoire. Donnez de l'importance à des choses négatives ne permet pas d'avoir une atmosphère positive.
A tout moment, il faut avoir la conviction que si on demande quelque chose à un cheval qu'il doit pouvoir faire, alors il va le faire. C'est juste une question de temps : il a besoin de temps pour comprendre ce qu'il faut faire, et vous, vous avez besoin de temps pour comprendre comment l'aider à faire.
Si au contraire vous pensez que le cheval ne va pas réussir, ou même se rebeller, ruer, embarquer ou vous mettre par terre, alors il y a de bonnes chances pour que ça arrive!
Si nous avons confiance dans le cheval, si nous sommes sûrs qu'il va réussir, alors nous créons une atmosphère positive. Nous ne cherchons pas à le forcer à donner le résultat attendu, mais nous cherchons comme le guider pour qu'il réussisse. Au besoin, nous adaptons notre présentation ou notre demande pour l'amener au succès.
Chaque fois qu'il réussit, c'est une récompense pour lui. Il prend alors confiance en lui, et il aura envie de réussir à nouveau. On a eu confiance en lui, et en retour, il prend confiance en lui et aussi en nous.
Pour nous aussi, les réussites de notre cheval sont une source de satisfaction. Une atmosphère positive bénéficie aussi bien au cheval qu'à nous.
Si nous perdons le sourire, si nous perdons confiance dans le cheval ou dans nous-même, alors certainement, nous ne sommes plus dans une atmosphère positive. Plutôt que de persévérer dans cette voie, il est temps de marquer un temps d'arrêt pour réfléchir ce que nous devons changer.
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Merci pour cet article. ca fait tellement de bien de se le rappeler !
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