mardi 6 décembre 2016

Monter dans le van

Quand il faut se déplacer avec son cheval, par exemple pour se rendre à une compétition ou pour aller faire des soins, il y a un horaire à observer. Si quand on tente de charger le cheval dans le van, celui-ci refuse de monter, alors comme il y a des personnes qui nous attendent, nous sommes tentés de forcer le cheval à monter. Il se peut aussi qu'une personne veuille nous aider et force le cheval à monter à notre place.

Les moyens semblent illimités pour forcer le cheval : on tire, on pousse, parfois à plusieurs, on met des cordes derrière la croupe, on tape sur les fesses, on secoue des objets effrayant, on met des bandeaux sur les yeux, on utilise le Chifney pour l'empêcher de se cabrer, etc...

Après avoir résisté, le cheval va probablement finir dans le van, et donc l'objectif semble atteint.

Cependant, cette "victoire" n'est pas toujours sans conséquence.

La première conséquence est que le cheval, mis en situation de stress, risque de ne pas donner le meilleur de lui-même dans la journée. En compétition, combien de chevaux donnant de bons résultats "à la maison" ont des résultats bien moins satisfaisants à l'extérieur suite à un transport stressant?

La seconde conséquence est que le cheval va associer le fait d'embarquer dans le van à un moment d'inconfort ou pire encore, à une véritable menace. Faire monter le cheval risque alors de devenir de plus en plus difficile et même dangereux. Une fois cette défiance établie, utiliser la nourriture pour convaincre le cheval de monter est inefficace. Il ne reste plus qu'à utiliser de plus en plus de force.
 
Pour éviter ceci, il est préférable d'éduquer le cheval au préalable et de lui apprendre à monter volontairement dans le van.  Cette préparation est importante pour un jeune cheval pour qui les premières expériences avec le van doivent être positives. La meilleure manière d'y parvenir est de prendre le temps de faire cet apprentissage dans le calme, avant même qu'un déplacement soit réellement nécessaire. Le cheval doit apprendre à embarquer et à débarquer. Il doit aussi apprendre à voyager dans le van.

Pour le cheval, il n'est pas naturel de rentrer dans un espace clos. Son instinct lui dicte qu'il se prive de sa capacité à fuir si une menace se présentait. Avec le van, le cheval est d'autant plus méfiant que le plafond est bas et qu'il faut en plus franchir la rampe. Le van est donc, au moins au début, inquiétant pour n'importe quel cheval. Il est nécessaire de lui donner confiance, en créant des expériences positives.

Avant de songer à embarquer un cheval, il est nécessaire de créer une bonne relation au sol, grâce au travail au sol. Il est indispensable de pouvoir mener librement le cheval, de pouvoir le faire avancer et reculer un pas à la fois, et de pouvoir facilement l'envoyer sur le côté.

On peut ensuite entraîner le cheval à entrer dans un passage étroit de la taille d'un van. Il suffit dans la carrière  de s'aider de la barrière et de quelques chandeliers et de barres pour former un van "imaginaire".

Le "Van imaginaire"

Cet exercice permet au cheval et à vous-même de faire entrer le cheval dans un espace clos et de l'en faire ressortir sans qu'il se sente enfermé. Profitez aussi pour lui apprendre à avancer en le tapotant sur la croupe avec une baguette. Il ne s'agit pas de le taper pour l'inciter à avancer, mais d'utiliser la baguette comme un signal.  Pour lui apprendre, tapotez en rythme et s'il commence juste à bouger un pied, arrêtez immédiatement. Vous pouvez l'aider à trouver la solution en tirant légèrement la longe quand vous tapotez. Bientôt, il comprendra qu'il faut avancer juste en tapotant.

De même, vous pouvez lui apprendre à reculer, juste en tirant sur la longe depuis l'arrière, en prenant une longe assez longue. Vous pouvez même ensuite apprendre à votre cheval à reculer en tirant doucement sur sa queue, en observant les mêmes principes utilisés pour le faire avancer en tapotant sur la croupe.

Ainsi, vous développez les outils permettant de le faire embarquer et débarquer calmement depuis l'extérieur du van.

Une autre préparation consiste à mener le cheval sur des surfaces inhabituelles, comme une bâche ou des palettes de bois. Ceci le prépare pour monter sur une rampe d'accès de van.


Une simple palette prépare le cheval à monter sur une rampe

Il doit apprendre à aller sur des surfaces étranges.

Il y a aussi des vans sans rampe et dans ce cas, le cheval doit apprendre à grimper et à redescendre sur une hauteur sans rampe. On peut entraîner le cheval à cet exercice avec une plateforme sur laquelle le cheval peut grimper en sécurité.

Il apprend à grimper sur une hauteur sur commande

Il est temps ensuite de passer au véritable van. En premier lieu, orientez-le de manière à ce que la lumière du jour en éclaire l'intérieur, ce sera plus rassurant pour le cheval et lui permettra aussi de ne pas avoir le soleil dans les yeux.

Procédez seul car un cheval sera toujours confus si plusieurs personnes l'incitent à monter.

Le cheval doit apprendre à débarquer en même temps qu'il apprend à embarquer. Pour ceci, commencez par lui faire mettre un antérieur dans le van, puis stoppez-le et félicitez, puis attendez quelques instants avant de le faire reculer et félicitez à nouveau.
Commencez par juste un antérieur.

Reprenez ensuite la même procédure, cette fois en demandant qu'il mette les deux antérieurs, avant de le faire reculer.
A chaque étape, faites ressortir le cheval et félicitez.

Après ce nouveau succès, vous pouvez passer aux postérieurs et bientôt le cheval est embarqué complètement.

Il est temps de lui demander d'entrer complètement.

Ressortez-le encore, et faites-le embarquer et débarquer plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il soit complètement relaxé. La répétition, avec votre soutien et vos félicitations, achèveront de lui donner confiance.

A tout moment, s'il a besoin d'examiner le van, et qu'il baisse sa tête comme pour renifler, laissez-lui le temps de se rassurer.

Laissez le cheval examiner s'il est méfiant
A tout moment, s'il souhaite ressortir, laissez-le faire. Il doit pouvoir entrer et sortir par lui-même.

En fin d'apprentissage, après généralement quatre ou cinq jours, le cheval doit pouvoir associer le van avec le confort et la sécurité. A ce moment, il peut monter dans le van sans aucune résistance, et même totalement par lui-même.

Le cheval monte maintenant seul...
...totalement en confiance

Arrivé à cette étape, il est temps de commencer à faire des déplacements. Les premiers seront courts et consisteront peut-être à juste faire le tour du quartier.

Vous pouvez selon votre modèle de van, regarder comment faire en sorte que votre cheval se sente le moins confiné possible. Par exemple, en réglant les séparations. Les chevaux préfèrent aussi les séparations qui ne descendent pas jusqu'au sol, car ils peuvent bouger leurs pieds plus librement. Certains chevaux préféreront des chaînes à la place des barres, ou inversement.

Un filet à foin bien garni est un allié précieux pour rendre le van agréable. Il permet aussi d'occuper le cheval durant le transport.

Apprendre à son cheval à embarquer dans le van peut semble demander beaucoup d'effort et de temps, mais il ne s'agit que de quelques minutes d’entraînement par jour sur une semaine pour qu'ensuite, votre cheval être confortable avec le van durant toute son existence.

Pour un cheval ayant eu des mauvaises expériences avec le van, les mêmes principes peuvent être utilisés. Il sera peut-être nécessaire d'y consacrer plus de temps selon la méfiance qu'il a développé.

Souvenez-vous que ce n'est pas vous qui embarquez le cheval dans le van. C'est lui qui embarque dans le van, à votre demande.


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dimanche 4 décembre 2016

Excité par temps froid

Souvent, on constate que quand il fait froid, cela a une influence sur le comportement des chevaux. Dès qu'on le sort, un cheval peut avoir un surcroît d'énergie et être plus réactif. Il peut sembler plus «gai» et même «excité». Parfois il peut avoir peur de quelque chose qui ne l'aurait pas inquiété à la belle saison.

Ceci peut être gênant pour le cavalier aussi bien au sol que lors du travail monté.

La principale raison de ce comportement est simple : le froid provoque un stress sur l'organisme qui doit s'adapter pour se réchauffer.

Les humains sont aussi vivifiés par l'air frais et les chevaux ne sont pas différents.

Les chevaux comme les vaches ont une bonne résistance naturelle au froid

Pourtant, les chevaux peuvent supporter le froid mieux que les hommes. Un cheval adulte en bonne santé qui vit en extérieur, s'il a eu la possibilité de s'adapter au froid sur quelques semaines  en laissant pousser son poil, peut supporter facilement des températures de -10°C ou moins. Les chevaux au nord des USA et au Canada supportent des températures pouvant descendre à -40°C. Pour supporter le froid, le cheval a besoin de pouvoir s'abriter du vent et de la pluie. Il doit pouvoir aussi manger des quantités suffisantes de fourrage.

Le cheval vivant au pré développe rapidement son poil d'hiver

Cependant, un cheval en box à qui on met une couverture risque de ne pas complètement développer son poil. Il n'exerce pas non plus les muscles microscopiques permettant de faire dresser les poils pour épaissir sa toison.

Le cheval de sport qui est tondu est bien sûr moins isolé. Il est aussi souvent maintenu sans gras. Il peut avoir froid à des températures inférieures à 5°C s'il n'est pas couvert.

Ces chevaux vivant en box n'ont pas la même résistance au froid que ceux vivant en extérieur, et donc quand on les sort, le stress causé par le froid peut être plus important qu'avec un cheval vivant à l'extérieur.

Pour autant, le cheval vivant au pré n'est pas à l'abri de ces changements d'humeur. En effet, un cheval vivant au pré va réduire son activité pour conserver son énergie à lutter contre le froid. Quand on va le monter, l'air froid va pénétrer dans ses poumons causant aussi un stress.

Ce n'est donc pas uniquement l'exposition au froid, ou la différence de températures entre le box et l'extérieur : ce qui entre avant tout en ligne de compte, c'est le fait de produire un effort dans le froid.

Ceci n'est pas spécifique au cheval. Les "joggeurs" connaissent bien l'effet revigorant d'une course dans le froid.

L'adaptation au froid sollicite le système nerveux sympathique, avec plusieurs conséquences :
  • augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle
  • libération de glucose (énergie) par le foie
  • vasoconstriction des vaisseaux sanguins des extrémités pour limiter les pertes de chaleur
  • contraction des muscles érigeant les poils (piloérection)
  • libération de noradrénaline et de béta-endorphines (euphorisant) dans le sang
  • stimulation du système nerveux central (augmentation de l'attention)
  • Dilatation des yeux et réduction de la salivation
Il faut noter que le système nerveux sympathique est aussi celui qui est stimulé en cas de peur. Il permet la mobilisation de l'organisme face à une menace ou à un stress, pour créer un état d'activité plus élevé dans l'organisme.

On ne peut donc pas parler d'un «problème de comportement», il s'agit juste d'un stress lié à un phénomène naturel d'adaptation au froid. Ce stress peut être plus ou moins important selon les conditions de vie du cheval ou selon sa propre nature, car chaque cheval est différent.

Pour gérer ces difficultés, on peut conseiller de protéger par un couvre-reins les chevaux vivant en box couverts, en particulier s'ils sont tondus. Ceci permet de limiter la perte de température et diminue le stress lié au froid quand on met le cheval au travail.

On peut également recommander d'échauffer longuement et progressivement le cheval. Ceci peut se faire lors du travail monté, mais si le cheval est particulièrement démonstratif, on peut le longer avec la selle sur le dos au préalable (ou en liberté dans un rond de longe).

Il ne s'agit pas de longer vigoureusement pour que le cheval «brûle» son énergie ou se réchauffe rapidement, mais bien d'échauffer le cheval doucement, en commençant pas du pas pour aller au trot puis au galop. Si durant cet échauffement il éprouve le besoin de s'exprimer on peut le laisser faire, mais on recherche avant tout le calme. Un effort trop brusque pourrait être désagréable ou même préjudiciable pour le cheval.

Enfin, si un cheval a de l'énergie, plutôt que de réprimer cette énergie, on peut profiter de cette opportunité pour canaliser cette énergie de manière productive. Enchaînez les exercices : voltes, serpentines, transitions, cessions à la jambe, etc... Soyez avec votre cheval et bientôt il sera avec vous.

En hiver, d'autres facteurs peuvent aussi jouer:

Comme avec nous, de vieilles douleurs peuvent se réveiller avec le froid, et rendre le cheval âgé grognon. Essayez d'identifier une possible douleur et faites intervenir l'ostéopathe si nécessaire. Là-aussi, un échauffement progressif peut être profitable.

En hiver, on donne parfois moins d'activité aux chevaux, et il est naturel qu'ils aient envie de se dépenser. Essayez de conserver un niveau d'activité similaire à celui de la belle saison et n'hésitez pas à maintenir les sorties en paddock.

L'hiver peut apporter son lot de défis pour les cavaliers. Se mettre à l'écoute des réactions de son cheval au froid permet de mieux se préparer pour profiter avec lui des plaisirs équestres hivernaux.

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jeudi 1 décembre 2016

Le temps est un cadeau pour votre cheval

Pour nous, les hommes, le calendrier est important.  Noël est proche et nous comptons les jours pour nous retrouver. Il faudra être prêt, prévoir tout pour le réveillon et les cadeaux pour tous.

Dans la vie, nous avons toujours un agenda à suivre et des échéances à respecter, que celles-ci nous soient imposées ou qu'on se les impose à nous-mêmes.

C'est aussi vrai dans notre pratique de l'équitation. Nous voulons que notre cheval puisse être fin prêt pour cette compétition dans deux semaines, ou qu'il puisse réussir enfin les changements de pieds avant la fin du stage, ou qu'il saute à la bonne hauteur pour pouvoir changer de catégorie de concours avant la fin de l'été.

Le cheval n'a pas d'agenda ; il ne fait pas de plan pour le futur.  Il ne cherche qu'une chose, c'est satisfaire ses besoins immédiats. Si vous voulez lui imposer votre calendrier, vous allez vouloir le contraindre à faire ce que vous souhaitez dans le temps imparti. Plus l'échéance se rapproche, plus vous serrez tenté de mettre la pression pour être prêt à temps. Le cheval, lui, ne voit pas l'objectif futur ; il ne ressent que l'inconfort que vous pouvez créer dans l'instant présent, ou votre état d'esprit du moment, qui peut aller de la tension à la frustration.

Il est possible dans ces conditions que le cheval n'arrive pas à se conformer à vos échéances. Il peut même progresser encore plus lentement que si vous n'aviez pas fixé de délai, ou même régresser. C'est alors une situation d'échec pour lui comme pour vous.

Hidalgo, 5 ans, va nous aider pour montrer un petit exercice

Avec le cheval, les progrès ne sont jamais rapides. On voudrait exiger qu'il puisse faire en quelques mois des choses formidables, mais il est comme un enfant qui, à l'école, doit passer de classe en classe au cours des ans. D'abord, il apprend à dessiner les lettres et à les reconnaître en maternelle, puis il apprend à lire et à écrire en primaire, puis il faudra attendre le lycée pour faire une dissertation en philosophie. Le cheval aussi doit apprendre par étapes à un rythme en phase avec son développement. Il doit maîtriser les fondamentaux avant de pouvoir progresser davantage. Pourquoi exiger d'un cheval qu'il apprenne en quelques mois ce qui nécessite plusieurs années? Chaque cheval a sa personnalité, ses aptitudes et sa sensibilité propre ; il faut s'adapter à lui, suivre son rythme car parfois il aura des périodes de progression rapide et parfois, il lui faudra plus de temps.

Comme Noël, c'est aussi la période des cadeaux, vous pouvez vous demander quels cadeaux offrir à votre cheval. Bien sûr, vous pensez à une de ces délicieuses friandises ou à un nouvel équipement mais il y a un autre cadeau que vous pouvez aussi offrir à votre cheval, et qui sera très important pour lui : le Temps.

Donnez-lui du temps, autant qu'il en a besoin. Oubliez vos objectifs, oubliez vos échéances, votre calendrier et votre montre.

Plus vous lui ferez comprendre que vous être prêt à l'attendre, plus naturellement il fera ce que vous attendez rapidement.

Plus vous perdrez du temps, plus vous allez en gagner.

"Time is the gift, give it freely to your horse and the both of you will be the better for it."
                Buck Brannaman

 ("Le temps est un cadeau, donnez-le libéralement à votre cheval et vous vous en trouverez mieux tous les deux")

Maintenant, passons à un petit exercice qui permettra de cultiver la patience et de montrer à votre cheval que vous pouvez lui offrir le temps dont il a besoin.

Pour commencer, il faut arriver à demander une flexion latérale à votre cheval dans la légèreté. Avec votre main droite, demandez au cheval une flexion latérale de l'encolure, en amenant votre main vers votre hanche gauche. Ne forcez rien et obtenez cette flexion avec douceur et dans la décontraction, en veillant à ce qu'il fléchisse sans tordre sa tête sur le côté. Faites de même de l'autre côté. Avec un peu de pratique, il doit pouvoir amener son nez à proximité de la pointe de votre pied. Vous pouvez aussi prendre la rêne droite de la main gauche, l'amenez vers votre hanche gauche pour une flexion vers la droite, ce qui libère votre main droite pour caresser la tête de votre cheval.

Flexion latérale gauche

Une fois cet exercice de flexion maîtrisé, peut-être après plusieurs jours, le véritable exercice peut commencer.

Demandez une flexion, par exemple vers la gauche, puis maintenez votre main en place, pour maintenir le cheval en position fléchie.

Dans cette position, attendez sans rien faire.

Attendez, aussi longtemps que nécessaire

Vous avez posé un problème à votre cheval, et il doit trouver la solution. La solution, ce que vous attendez, c'est qu'il déplace ses hanches vers la droite.

Surtout, n'utilisez pas votre jambe ou votre poids pour demander le mouvement. Laissez-lui tout le temps nécessaire pour trouver la bonne solution par lui-même. Résistez à toute tentation d'utiliser une aide, même légère!

Il peut essayer de reprendre sa tête. Maintenez votre main en position pour maintenir la flexion afin qu'il comprenne que ce n'est pas la solution attendue. Vous pouvez fixer votre main en la posant sur votre cuisse si nécessaire.

Au bout, d'un moment, parfois plusieurs minutes, il va essayer une autre solution qui est de bouger ses hanches comme souhaité. Libérez-le alors de la flexion et récompensez.


Il commence à déplacer ses hanches vers la droite

On le libère de la flexion

Avec cet exercice, vous pouvez montrer à votre cheval que s'il a besoin de réfléchir, vous pouvez lui offrir tout le temps dont il a besoin.

"Poco a poco... Siempre hay un mañana..."
                     Sagesse des anciens Vaqueros de Californie.

("Peu à peu... Il y a aura toujours un lendemain...")

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Note : texte écrit originellement pour le calendrier de l'avent équestre 2015.