Si on marche lentement, le cheval marche lentement. Si on marche vite, il marche vite. Si on court, il trotte avec nous.
Quelle que soit la vitesse, si on tourne à gauche ou à droite, il nous suit, sans qu'il soit nécessaire de le pousser ou de le tirer, car il garde une distance constante avec nous.
Si on s'arrête, il s'arrête. Si on recule, il recule. Il suit chacun de nos pas.
Le cheval doit être avec nous au sol, quelles que soient les circonstances. Dans la carrière ou le manège, dans les allées de l'écurie, en extérieur, que le cheval soit distrait, effrayé ou attiré par quelque chose.
C'est un objectif simple que l'on peut se fixer: qu'au sol, le cheval soit toujours avec nous. C'est une unité à créer. Nous menons et il suit ; c'est comme un enfant qu'on tient par la main, ou comme un couple de danseurs où l'un mène la danse et l'autre partenaire se laisse guider.
Créer cette unité au sol est moins simple qu'il n'y paraît. C'est une chose simple et qui n'a rien de spectaculaire, mais c'est une petite chose qui fait une grande différence.
Parfois, on me demande: «quel est le meilleur exercice à faire dans le travail au sol ?». Une chose simple mais importante à travailler est que le cheval reste avec nous quoi qu'on fasse et quoi qu'il arrive.
Comment espérer que le cheval soit vraiment avec nous quand on le monte, si déjà au sol, nous n'avons pas réussi à créer par la communication une relation d'unité?
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